Il y a le Covid-19 qui est notre réalité actuelle dans cette crise sanitaire, il y a les peurs et les angoisses qui sont là palpables dans le collectif humain et au sein de notre propre personne. Il y a aussi une autre voie à explorer, plus porteuse de lumière. Où allons-nous placer notre énergie individuellement ? A quoi allons-nous nous relier collectivement ? Quelles sont les solutions pour faire décroître notre niveau intérieur de stress et d’anxiété ? La thérapie et l’accompagnement par un psychologue sont des solutions à envisager. Gardons espoir : dans la confusion, il y a le germe du renouveau !
Augmentation des troubles anxieux et des états dépressifs pendant le confinement en lien avec le Covid-19
L’inquiétude est omniprésente dans les séances d’accompagnement individuel, dans les échanges avec nos familles, dans les formations que nous animons. Sur un terrain déjà anxieux, la pandémie et ses restrictions ont un impact considérable sur les personnes : crises d’angoisse, problèmes de sommeil, états dépressifs, agoraphobie. L’étude Epi-phare montre d’ailleurs une augmentation des prescriptions d’anxiolytiques (+1,1 million de traitements thérapeutiques) pendant et après le premier confinement de mars 2020.
Entre la peur de perdre un proche, de mourir soi-même, de perdre son équilibre financier, la diminution des relations sociales ou la difficulté à « retourner dans le monde » après les confinements, tous les ingrédients sont là pour créer un cocktail émotionnel explosif. C’est parfois l’angoisse supplémentaire qui bouscule l’équilibre déjà chancelant et déclenche le trouble psychique.
Comment évaluer votre niveau d’anxiété ?
Avec la crise sanitaire qui dure, nous pouvons en arriver à être stressé en permanence et finir par oublier l’anxiété dans laquelle nous baignons. Nous aurions sans doute besoin d’un accompagnement en thérapie, mais nous n’en avons pas conscience.
Voici quelques clés pour se situer. Vous pouvez vous poser ces questions à vous-même :
- Avez-vous tendance à imaginer le pire scenario ? Par exemple, vous imaginez toutes les facettes d’une situation, vous essayez de prédire les pires problèmes, pour ne pas être déçu et/ou être préparé.
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Avez-vous tendance à vous repasser en boucle un événement qui vient de se passer pour le décomposer sous tous ces angles ? Par exemple, vous repensez à ce qui a été dit, ce qui a été fait, vous imaginez ce que vous auriez pu dire ou faire.
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Avez-vous du mal à maintenir votre esprit concentré ? Par exemple, vous avez tendance à penser à mille chose à la fois, involontairement et à penser à la suite à des événements passés et à des événements à venir.
Si tel est le cas, vous avez une certaine tendance à l’anxiété. Votre corps est constamment branché sur le système « lutte-fuite-inhibition ». En complément, il se peut que vous ayez certains symptômes physiques comme les tics nerveux, la tachycardie, la nervosité ou les problèmes de sommeil, la sensation d’oppression générale ou dans certaines parties du corps, les douleurs au mâchoires, au cou… Ces sensations physiques s’accompagnent parfois également de pensées noires, du besoin de manger pour se calmer, d’irritabilité ou de la sensation d’être constamment débordé.
Quelles solutions pour traverser la crise sanitaire avec plus d’aisance ?
Avez-vous remarqué combien nous sommes sensibles aux messages porteurs de peurs ? Avez-vous remarqué que discuter avec une personne qui partage votre anxiété a tendance à la décupler ? Notre proposition n’est pas nouvelle : développez en vous et autour de vous un environnement serein et positif.
Pour cela, il faudra peut-être que vous osiez demander aux personnes apeurées par la pandémie et les mesures sanitaires de ne plus évoquer le sujet avec vous. Une piste d’action est également de limiter les sources d’information qui alimentent le stress et l’anxiété : chaînes d’information en continu, réseaux sociaux, journal télé ou radio.
Nous vous invitons, en parallèle, à mettre en place des rituels porteurs : écrivez sur un carnet, chaque jour, un « truc » positif pour vous, qui vous a rendu heureux, que vous avez aimé ou qui vous invite à la gratitude. Florence Servan-Schreiber a popularisé le concept des « 3 kifs par jour ». C’est un moyen rapide et très efficace de compenser les pensées négatives et doper votre capacité à ressentir la joie et la gratitude.
La cohérence cardiaque associée à la remémoration d’un événement de sa vie qui a généré de la bienveillance, de la gratitude ou de la sérénité a également un impact très positif sur la chimie hormonale du corps. En Méthodes PEAT, nous appelons cet exercice le cohérence corps-coeur-cerveau. Les sensations de détente et de bien-être s’améliorent rapidement avec la pratique. En étant régulier, au bout de quelques semaines, le bain hormonal est modifié : l’hormone du stress le cortisol est modulé au bénéfice des hormones du bien-être (sérotonine, ocytocine).
Les thérapies émotionnelles et les Méthodes PEAT, des outils de connexion à votre Unité intérieure
A l’instar des courants de thérapie émotionnelle, les Méthodes PEAT ont un rôle important à jouer dans la gestion du stress et de l’anxiété. Par leur dimension de libération émotionnelle, elles permettent de donner un bon coup de balai à la confusion émotionnelle issue la crise actuelle. Ces thérapies permettent de libérer les charges pour faire de la place à autre chose. Il est ensuite possible grâce à des techniques de sophrologie, de psychologie positive de choisir de quoi sera fait cet « autre chose ».
Les Méthodes PEAT proposent également une autre voie de rééquilibrage intérieur. Toutes les émotions que nous traversons, toutes les cristallisations corporelles qui les accompagnent ont un sens, et ceci est particulièrement vrai en ce moment ! Ces émotions et ces douleurs ont un message à nous faire passer. Quel est donc l’objectif encore plus haut et plus élevé qu’elles veulent nous transmettre ? Certains outils des Méthodes PEAT permettent de connecter pleinement avec cette part de nous qui aspire à l’Amour universel, à l’Unité avec le Grand Tout. Il n’y a alors plus d’objectif à atteindre, uniquement vivre la Plénitude.
Vivre ces expériences permet de me créer une voie d’accès plus directe à cet état d’Être. Il est plus aisé ensuite de réactiver cette connexion et de parsemer son quotidien de ce ressenti. Nous franchissons, à notre échelle, un petit pas vers plus de Conscience universelle et plus d’acceptation de ce qui nous arrive aujourd’hui, nous sentant faisant partie du Tout.
Yannick Guennou. Praticienne Méthodes PEAT à Carcassonne.